Les statistiques montrent qu’une femme sur quatre souffre de dépression postpartum, ce qui peut avoir un impact significatif sur leurs comportements parentaux et le bien-être de leurs enfants.

Une étude, dans le cadre d’un projet de recherche qui observe comment les caractéristiques biologiques individuelles interagissent avec l'environnement familial pour promouvoir des habitudes alimentaires saines chez les jeunes enfants, relève des données intéressantes. Les chercheurs ont constaté que la dépression post-partum à six semaines de vie influençait négativement les fonctions exécutives des enfants à 24 mois (inhibition et contrôle émotionnel) et des enjeux de suralimentation à 48 mois.

Selon eux, les mères souffrant de dépression post-partum peuvent être moins réceptives aux besoins cognitifs et émotionnels de leurs enfants, ce qui peut nuire à leur développement et à leur capacité d'autorégulation. Aussi, les femmes présentant des symptômes de dépression post-partum peuvent également présenter des fluctuations importantes d'appétit créant ainsi un effet de modelage chez leurs enfants.

Ces résultats réitèrent la nécessité de prévenir et soutenir la santé mentale maternelle.

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L'étude est disponible ici. 

*Samantha J. Iwinski, Sehyun Ju, Qiujie Gong, Kelly K. Bost. Maternal postpartum depression and children's emotional overeating: The mediating role of executive function. Eating Behaviors, 2025; 56: 101945 DOI: 10.1016/j.eatbeh.2025.101945